Au secours ! La planète cosmétique s'est emparée de nous. Nous sommes sans cesse exposés aux délires marketing qui décrivent la cosmétique comme une véritable révolution. Le consommateur se trouve devant une offre étourdissante et n'a plus que l'embarras du choix. Comment résister à cette crème qui promet -25% de rides en moins ? Ou à ce gel qui assure la disparition des comédons et points noirs dès la première utilisation ? Comme le disait Anita Roddick, fondatrice de The BodyShop, décédée en 2007 :
"Un nouveau concept de maladie est né, qui prend deux formes : la cellulite et la vieillesse. Lorsque l'on atteint la cinquantaine, on a l'impression qu'il faut se soumettre à un traitement médical. Vieillir n'est plus considéré comme un processus naturel, mais comme un défaut auquel seuls les cosmétiques peuvent remédier. Quel tissu de mensonges !"
En réalité, une crème antiride pourrait très bien être remplacée par une bonne crème hydratante. Sa fonction ? Lisser la peau -donc diminuer les rides de seulement 0,1%- et la rendre plus brillante. Encore faut-il savoir choisir ses crèmes et ne pas se laisser tenter par les promesses du marketing.
Car au-delà de la soi-disant efficacité de ces produits créés pour réaliser des rêves, certains composants suscitent des interrogations ou font l'objet de débats non encore tranchés. Certains médecins, dermatologues, immunologistes et cancérologues s'interrogent sur l'innocuité des produits cosmétiques. On peut le comprendre quand de plus en plus d'enfants souffrent d'allergies. Si on l'ajoute au fait que 38% de la population a la peau sensible, il devient nécessaire de jeter un coup d'œil aux ingrédients des produits que l'on achète.
Ces produits qui peuvent contenir 2 à 60 substances différentes, nous les appliquons tous les jours sur l'organe le plus important en surface : la peau. Bien qu'étant une barrière protectrice très efficace, elle n'en reste pas moins perméable à certains composés, particulièrement si elle est endommagée (sécheresse, tiraillements...). C'est ainsi que les différents composés s'accumulent dans l'organisme, interagissent entre eux, bloquent certaines voies du métabolisme. Que résulte-t-il de cette surexposition à tant de composés différents ? Parfois rien. Parfois... Mais peut-être pas dans une société où à l'âge de 81 ans (durée de vie moyenne en France), on s'est déjà appliqué 88 695 fois une substance étrangère sur le corps (A savoir une crème hydratante, du fond de teint et de la poudre tous les jours - j'ai fait le calcul).
Pourtant, on a tendance à accorder une confiance aveugle aux produits qui sont mis sur le marché. Après tout, des contrôles de sécurité ont pour but d'écarter les substances douteuses sur le plan toxicologique. Sauf que l'industrie cosmétique évolue rapidement et parfois plus rapidement que le travail législatif. Des composés sont utilisés sans que l'on sache réellement quelles pourraient être leurs répercussions sur l'organisme. Certains ingrédients sont présents dans un produit alors qu'on aurait très bien pu les remplacer par d'autres, bien plus adaptés à la peau. On préférerait vraiment voir ailleurs que sur notre peau certains autres, comme le formaldéhyde utilisé dans les durcisseurs d'ongles. Il est cancérogène par inhalation, allergisant, irritant et toujours pas interdit.
Heureusement, tous les cosmétiques ne contiennent pas de substances toxiques, certains sont très innovants et absolument pas nocifs pour l'organisme - qui lui-même se passerait bien de tout cela.
Bienvenue ! Vous allez découvrir un univers que vous ne soupçonniez pas alors qu'il se trouve dans votre salle de bain ! Dans ce blog, je vais essayer de vous présenter des produits intéressants du point de vue de leur efficacité, mais surtout de leur formulation ! Parce que comparer les produits ne signifie pas arrêter de prendre soin de soi et de se maquiller, mais permet de le faire en connaissance de cause.
